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Rougeole : la vigilance est à l’ordre du jour, avec une légère progression des cas lequotidiendumedecin.fr 29/05/2012

Rougeole : la vigilance est à l’ordre du jour, avec une légère progression des cas

lequotidiendumedecin.fr 29/05/2012
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Suite à l’actualisation des données de surveillance au 24 mai de l’épidémie de rougeole, l’Institut de veille sanitaire (InVS) note une« légère ré-ascension » du nombre de cas déclarés depuis novembre 2011. Cette progression est sensiblement de même ampleur que celle observée fin 2008-début 2009, avec, depuis le 1er janvier, 473 cas notifiés (dont 19 pneumopathies graves).

Le nombre de cas mensuel reste à peu près stable depuis décembre, sans pic épidémique notable en mars-avril contrairement aux années précédentes. « Il faut toutefois rester vigilant, indique l’InVS, et continuer à veiller à la mise à jour du statut vaccinal des personnes réceptives avec 2 doses de vaccin, en particulier dans la population âgée de 15 à 30 ans ».

Rattrapage vaccinal

Depuis le 1er janvier 2008, plus de 22 000 cas de rougeole ont été déclarés en France, distribués en trois vagues épidémique dont la 3e de grande ampleur avec un pic atteint en mars 2011. Pour l’année 2011, 14 966 cas ont été notifiés, dont 16 ont présenté une complication neurologique, 714 une pneumopathie grave et 6 sont décédés. La forte décroissance du nombre des cas notifiés entre mai et octobre 2011 signe la fin de cette 3e vague.

Alors qu’en 2006 et 2007, le nombre de cas annuels déclarés, inférieur à 50, pouvait laisser penser que la France était en phase de pré-élimination de la rougeole, une résurgence importante de la maladie est observée depuis janvier 2008. La situation actuelle est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante (< 90 % à 24 mois pour 1 dose) et hétérogène ayant conduit à la constitution progressive d’un réservoir important de sujets réceptifs. D’où l’urgence du rattrapage vaccinal des enfants, adolescents et jeunes adultes afin d’atteindre les niveaux d’immunité nécessaires pour arrêter la circulation du virus et protéger les populations vulnérables ne pouvant bénéficier de cette vaccination (enfants de moins d’un an, immunodéprimés, femmes enceintes).

› STÉPHANIE HASENDAHL



30/05/2012
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