POUR UN TRAVAIL COLLABORATIF DES MEN

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EXPERIENCE DU RESEAU NORMANDYS SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA DYSPRAXIE

EXPERIENCE DU RESEAU NORMANDYS SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA DYSPRAXIE

Parcours de A., 5 ans, suspicion de dyspraxie
   
 
Cas du patient A. suivi en ville et inclus dans le réseau NormanDys par son médecin traitant ou son pédiatre. Sensibilisation de professionnels à ses troubles par le réseau. Dépistage, diagnostic et prise en charge grâce à la coordination des professionnels de ville et de l’éducation nationale. Fourniture d’un dossier-patient, d’un parcours de soins personnalisé, d’une prise en charge rapide et de proximité de ses difficultés et en partie financée par le réseau. Réévaluation régulière.
 
 
 

Ce parcours reste hypothétique car l'autorisation de prescription du bilan orthophonique par le Médecin Scolaire n'est pas encore acceptée par la CPAM.

A. a cinq ans et est maladroit. Il est en GSM. Son graphisme est encore très immature, il a beaucoup de mal à ranger ses affaires, ne se repère pas bien dans l’espace et dans le temps. Il est très à l’aise dans la communication et participe beaucoup en classe. En sport, il a du mal à attraper une balle, à sauter dans des cerceaux ; il lui arrive de faire des chutes. L’enseignante interpelle le médecin scolaire. Celui-ci, commence par éliminer l’hypothèse d’un trouble non spécifique (organique, neurologique…) et se pose la question d’une dyspraxie. Il demande alors au psychologue scolaire de réaliser un bilan permettant d’étayer (ou non) cette hypothèse. Le bilan réalisé va dans ce sens. Le médecin scolaire en informe les parents de A. et leur conseille de prendre rendez-vous avec leur pédiatre ou leur médecin traitant qui leur prescrit un bilan psychomoteur et les informe de l’existence du réseau NormanDys et de son intention d’y inclure A. Avec leur accord, il contacte le coordinateur de soins. Il leur communique aussi les coordonnées de psychomotriciens exerçant à proximité de leur domicile. Au vu de la liste d’attente dans les centres avoisinants, ils prennent contact avec celui exerçant en libéral. Ce bilan permet, avec les éléments du bilan psychométrique et médical, de poser le diagnostic de dyspraxie. Il est convenu de la mise en place d’une prise en charge, mais les parents d’A. ont des difficultés financières. Il est donc demandé au Réseau s’il peut bénéficier d’une aide au financement des séances. Le coordinateur de soins, après les avoir rencontrés ainsi que le psychomotricien et après avoir étudié le dossier, donne son accord. Il leur remet le dossier-patient qu’ils présenteront à tous les intervenants et dans lequel ils collecteront les différents bilans et les coordonnées des professionnels.

Le projet de soins ainsi déterminé est le suivant :

  • Mise en place de la prise en charge en psychomotricité
  • Demande d’un bilan orthoptique
  • Mise en place d’aménagements scolaires-types  en lien avec l’enseignant
  • Dans un an, quand il sera au CP, réalisation d’un bilan en ergothérapie pour mettre en place des adaptations plus spécifiques à l’acquisition de la lecture et de l’écriture (utilisation possible d’un clavier).
  • Une réévaluation du projet de soins sera effectuée à cette occasion.
 
 
 
 Télécharger le schéma du parcours (pdf)


12/01/2012
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