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Contre l'obésité infantile, faites cuisiner les petits - Détails en ligne dans Public Health Nutrition

Contre l'obésité infantile, faites cuisiner les petits

Par figaro icon Martine Perez - le 07/07/2012 - Figaro Santé

Les grandes règles de santé publique passent souvent par des petites choses de la vie quotidienne. Des médecins canadiens, dans une étude publiée récemment en ligne dans Public Health Nutrition , révèlent que le simple fait de mettre les enfants aux fourneaux transforme de manière positive leur manière de se nourrir.

 

L'alimentation inadaptée, excessive, est un facteur majeur d'obésité, de maladies cardio-vasculaires, d'attaques cardiaques, de diabète… Manger sainement est un des grands défis du XXIe siècle. Comment se nourrir de manière équilibrée lorsque l'offre agroalimentaire incite en permanence à absorber des produits rapides à préparer comme les pizzas, les hamburgers, les glaces et les gâteaux, au détriment des fruits et des légumes?

Quelques études ont démontré que le fait de prendre les repas en famille était associé à un risque moindre d'obésité par rapport aux plateaux consommés devant la télé par des enfants seuls. Une nouvelle enquête réalisée dans 150 écoles primaires de l'Alberta (ouest du Canada)vient de prouver que lorsque l'on implique les écoliers dans la préparation des repas, ils ont une alimentation bien plus diversifiée. Dans cette enquête, un tiers des enfants affirmaient aider tous les jours leur parent pour la préparation du dîner, un tiers une à trois fois par semaine, les autres évitaient la cuisine ou apportaient leur contribution au maximum une fois par mois. Selon les résultats, plus les enfants contribuent à la préparation des menus et plus ils aiment les légumes et les fruits. De surcroît, les jeunes cuisiniers sont plus sensibles aux qualités nutritionnelles des aliments par rapport à ceux qui ne mettent pas la main à la pâte.

«On peut développer dans les écoles des cours de cuisine ou des clubs gastronomiques pour améliorer en particulier l'appétence pour les fruits et légumes et apprendre à faire les bons choix alimentaires», propose le Dr Yen Li Chu, coauteur de l'étude (université d'Alberta). Selon le Dr Paul Veugelers, qui a signé l'article, les mêmes programmes sont valables pour des jeunes plus âgés, à la fin du secondaire.

 

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07/07/2012
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